Goodbye Madiba !

Mandela

Le monde vient de célébrer la mort de Nelson Mandila, appelé affectueusement Madiba. Dans ce bal des faux-culs on trouve ceux qui l’ont traité hier de terroriste.

Parmi les éloges funèbres, celle d’Obama reste la meilleure car il a su trouver les mots justes et forts. Mais Obama n’a trouvé que les mots justes. Sur le plan de l’exemple,  il a vite capitulé face aux oligarques financiers et capitalistes alors que Mandela a préféré rester en prison pendant 27 ans pour ne pas céder face à l’Apartheid. Le régime lui a proposé d’être libéré de façon inconditionnelle mais il a  refusé le marchandage et il a même exigé la libération de tous ses camarades avant la sienne et surtout il a demandé qu’une perspective sérieuse soit proposée au peuple sud-africain.

Mandela est sorti de prison en 1990 après 27 ans d’incarcération pour des idées politiques et surtout pour la libération des noirs en Afrique du Sud. D. Reagan et M. Thatcher ont aidé le gouvernement blanc  à continuer la politique raciste et séparatiste du gouvernement sud-africain. Quelques voix de gauche ont soutenu l’ANC en Europe. Fort heureusement les chanteurs étaient là pour éveiller les consciences et amplifier le mouvement « Free Mandela ». En 1994, il est devenu le premier président noir élu démocratiquement. Il a engagé son gouvernement sur la voie de la réconciliation. On aurait pensé qu’après les châtiments qu’il  a subis en prison, il soit animé par le sentiment de vengeance, de haine… mais c’est tout le contraire. Il a laissé son humanité l’emporter sur les sentiments bas de la colère et de la haine. Il a su donner l’exemple en renonçant au pouvoir au bout d’un mandat. Les hommes politiques font tout pour y rester, ils empruntent parfois des chemins tortueux, ils ne le lâchent que par une défaite électorale dans les démocraties ou populaire dans les régimes dictatoriaux. Mandela accepte de lui-même de ne pas briguer un second mandat. Quel exemple éclatant ! Si tous les hommes politique en France et ailleurs suivent son exemple, les choses seront nettement meilleures. Lire plus

Suppression de classe dans le RPI de Betz-Bargny-Antilly

Suppression de classe dans le RPI de Betz-Bargny-Antilly

Mes deux enfants sont scolarisés dans le RPI de Betz-Bargny-Antilly, qui va de la maternelle au CM2. A la rentrée 2011/12, nous avions eu la bonne surprise de nous voir attribuer une classe supplémentaire, portant ainsi à 9 le nombre de classes réparties sur les trois villages. Cette ouverture de classe a bien sûr donné lieu à des travaux de rénovation pour la mairie d’Antilly qui a dû réaménager une ancienne classe dans son école.

Cette amélioration fut de courte durée puisque cette classe va nous être retirée à la rentrée prochaine. En effet, l’inspection académique de Crépy-en-Valois estime que le nombre d’inscriptions en première année de maternelle est insuffisant pour justifier trois classes de maternelle et ordonne la fermeture de l’une d’elles – obligeant de ce fait à faire participer au prochain mouvement une femme actuellement en congés d’adoption double.

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Le changement : dans ta face… ou comment pourrir l’éducation dans une zone sensible

Le changement dans ta face... ou comment pourrir l'éducation dans une zone sensible

Je suis enseignant, et pour ma première année en tant que titulaire, je me suis trouvé affecté au collège Gabriel Havez de Creil. Ce collège est célèbre pour avoir connu la première histoire du voile en France (voici des images d’archive ici, par exemple, les coiffures sont assez marrantes.
Il est le symbole de l’intégration des populations d’origine immigrée dans notre société (90 à 95% de mes élèves sont d’origine immigrée).
Il est également tristement connu dans le département pour être un collège particulièrement difficile et avec des résultats très faibles (au classement sur le département, il est avant-dernier).
L’établissement est classé ECLAIR, zone sensible, RAR, etc., il dispose donc de moyens supplémentaires. Par exemple nous avons environ une vingtaine d’élèves par classe, ce qui facilite grandement le travail.

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Démocratie en danger

Démocratie en danger

Actuellement, la France ne peut plus être considéré comme une véritable démocratie. Au cours des dernières décennies, la pensée néolibérale, largement relayée par des médias à la botte et de pseudos experts politiques et économiques soudoyés, y est progressivement devenue « La pensée unique ». Pensée à laquelle adhèrent les dirigeants des centres et droites classiques mais également et une grande partie d’une prétendue gauche que l’on peut, sans se tromper dorénavant, qualifier de social-libérale.

La conséquence logique de cette forme d’autisme politique a été la substitution de la démocratie par un régime qui consacre l’union de l’oligarchie, le pouvoir d’un petit nombre qui contrôle le débat et impose ses décisions, et de la ploutocratie, le pouvoir des riches. Naturellement, dans ce mariage les conjoints sont tenus de s’épauler mutuellement sous peine d’échouer dans leur projet hégémonique. Cette union peut être qualifiée d’oligarchie ploutocratique.

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La baisse des revenus des dirigeants français annulée !

Information visiblement passée sous silence par les médias : la baisse des revenus du Président Hollande et de ses ministres a été déclarée inconstitutionnelle et donc annulée.

13 février 2013 : Meeting européen du Front de Gauche contre l’austérité

Nos ministres sont donc plus nombreux et aussi bien payés qu’avant, et l’opinion publique l’ignore en raison d’une vaste campagne de désinformation.
La preuve est à lire ici, sur le site du Conseil Constitutionnel.